Je répondrai rapidement pour ne pas vous laisser sur une fausse impression. Parler d'une crise du volontariat, alors que je viens de préciser que le nombre des volontaires augmentait, ne me paraît pas la meilleure façon de décrire cette dynamique positive.
Je ne voudrais pas non plus vous laisser penser que le Gouvernement ne fait rien pour le volontariat. Nous sommes très actifs dans ce domaine, comme nos prédécesseurs, parce que nous en connaissons tous l'importance : je suis un élu rural et, dans mon département, 1 % de la population est engagé dans le volontariat.
Mais la directive européenne sur le temps de travail a précédé l'arrêt Matzak de plusieurs années. Or je crois pouvoir revendiquer d'être le premier ministre qui se bat sur ce sujet. Je vous l'ai dit, j'étais hier à Bruxelles parce que j'ai obtenu le premier rendez-vous à l'agenda officiel du nouveau commissaire européen à l'emploi afin de lui parler de la directive sur le temps de travail et de ses répercussions pour les sapeurs-pompiers volontaires, et de le convaincre – si cela avait été nécessaire, mais il l'était déjà – de l'importance de préserver notre modèle.