Monsieur le ministre, vous affirmez depuis le début de la discussion que les radars ne sont pas une machine à cash ; toutefois, lorsqu'on examine la présentation du compte d'affectation spéciale, on s'aperçoit que 99 millions d'euros perçus par recouvrement des amendes forfaitaires non majorées infligées par l'intermédiaire des radars et 487 millions d'euros issus des amendes forfaitaires hors radars et amendes forfaitaires majorées contribuent au désendettement de l'État.
Or, dans le même temps, l'état des routes se fait de plus en plus préoccupant. Comme je l'ai déjà signalé, la France était en tête de classement du Forum économique mondial pour son réseau routier en 2012, elle n'est plus qu'à la dix-huitième place aujourd'hui.