Nous continuons de la mener. Sans doute avez-vous raison, la demande a augmenté en matière de droit d'asile. C'est afin d'y répondre que nous avons déjà renforcé et que ce budget renforce encore les effectifs de l'OFPRA, qui priorise désormais l'examen des demandes provenant de pays dits d'origine sûre. Il peut rendre ses décisions le plus rapidement possible et prendre les mesures qui s'imposent lorsque les demandeurs ne sont pas reconnus comme devant bénéficier d'une protection. Je le répète : nous ne souhaitons pas opposer les deux pans de notre politique, qui est humaine et s'inscrit dans le respect du droit d'asile, tout en étant d'une grande fermeté. Nous appliquons les mesures d'éloignement lorsqu'elles sont décidées et nous conduisons une politique de lutte très ferme contre les réseaux de passeurs.