Madame la ministre, j'ai du mal à comprendre la situation suivante : alors même que nous devions déposer nos amendements avant vendredi dernier, nous avons appris hier matin que l'inspection générale des affaires sociales venait de rendre un rapport fourni sur le fonctionnement inquiétant de l'aide médicale d'État.
Ses conclusions sont sans appel. Au demeurant, le Gouvernement en a immédiatement tiré les conséquences, qu'il appartient désormais au Parlement d'enregistrer. Cela nous promet – d'après ce que j'ai cru comprendre – de beaux débats ce matin, mais quel mépris pour notre assemblée, dont le rôle, depuis le début du quinquennat, est réduit à celui d'une simple chambre d'enregistrement des décisions prises au coup par coup par le Gouvernement !