Ma question concerne la politique vaccinale, en particulier à l'égard du papillomavirus.
Lors de l'examen du PLFSS pour 2019, nous avions adopté, en première lecture, un dispositif d'incitation forte à la vaccination des jeunes filles et des jeunes garçons. En nouvelle lecture, l'extension de la vaccination aux jeunes garçons avait été supprimée au motif que la Haute Autorité de santé – HAS – travaillait sur le sujet.
Le 30 octobre dernier, la HAS a rendu un avis dans lequel elle recommande la vaccination des jeunes garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible pour ceux âgés de 15 à 19 ans. Cette vaccination protégerait les garçons mais aussi les jeunes filles dont le taux de couverture vaccinale reste faible, trop faible.
Lors de l'examen du PLFSS cette année, la commission a adopté un amendement que j'ai présenté visant à expérimenter la vaccination pour les garçons ; mais il n'a pas été adopté en séance. Puisque la HAS a émis un avis favorable, que comptez-vous faire pour permettre, le plus rapidement possible, aux jeunes garçons d'être vaccinés ?
J'ai une deuxième question, qui concerne la Dépakine. Vous menez une action volontariste pour accompagner les victimes – je salue également l'implication de ma collègue Véronique Louwagie dans ce domaine. Pouvez-vous faire le point sur l'indemnisation et préciser les mesures que vous envisagez pour améliorer encore le dispositif ?