Tout à fait, monsieur le président. Il s'agit d'un débat important, comme le montre l'actualité. Je ne peux d'ailleurs que regretter une nouvelle fois, madame la ministre, le caractère tardif du rapport de l'IGAS et de l'IGF. Nous travaillons dans des conditions qui ne sont guère favorables.
Vous proposez, madame Ménard, de réduire de 100 millions d'euros les crédits de l'AME : on ne peut pas baisser les crédits de cette manière, je l'ai dit à propos de l'amendement précédent. En revanche, je suis tout à fait d'accord avec vous sur le fait que nous devons intervenir pour rendre le dispositif soutenable – il ne l'est plus aujourd'hui – et acceptable par nos concitoyens.
Vous avez évoqué le droit de timbre. Nous aurons l'occasion d'en débattre, puisque j'ai déposé un amendement tendant à le rétablir.
À ce stade, je vous invite à retirer votre amendement et à soutenir les miens. Ils visent à réformer en profondeur le dispositif de l'AME, qui deviendrait véritablement une aide d'urgence.
La commission n'a pas examiné l'amendement. À titre personnel, j'y suis défavorable.