Madame la députée, je connais votre combat sur ces sujets-là et je pense que nous nous accordons sur la nécessité de mieux structurer l'aide et d'aller vers ces publics qui, en réalité, ne la demandent pas facilement. L'« aller vers » est donc nécessaire.
D'autres pays accueillent beaucoup mieux les personnes migrantes, notamment avec un bilan systématique des primo-arrivants qui peuvent être orientés vers les soins dont ils ont absolument besoin : traitements d'infections mais aussi d'affections psychiatriques qui peuvent être liées à un psychotraumatisme.
Nous avons l'intention d'augmenter les pass et d'encourager les initiatives permettant de bien structurer l'accueil. Cependant, tous ces crédits sont issus du PLFSS et n'ont donc pas vocation à être adoptés dans le projet de loi de finances. C'est la raison pour laquelle je suis défavorable à votre amendement, non pas sur le principe et l'idée, mais parce que ces mesures n'ont pas leur place dans le projet de loi de finances.