L'IFRECOR fonctionne bien et nous pouvons nous en féliciter. Elle a signé en août dernier une convention de partenariat avec la Fondation de la mer afin de diversifier les financements dédiés à la préservation des récifs coralliens et de favoriser le rapprochement entre les mécènes et les porteurs de projet du réseau IFRECOR qui, pour diversifier leurs initiatives de préservation des récifs et de leurs écosystèmes – mangroves ou herbiers – , auraient besoin d'environ 2,4 millions d'euros. L'opération de mécénat « SOS Corail » est en cours de conception et sera lancée en juin 2020.
Cette nouvelle dynamique, qui apportera des ressources complémentaires, est déjà enclenchée : j'ai signé hier, avec le Muséum national d'histoire naturelle, le texte instaurant un compteur de la biodiversité outre-mer qui permettra d'apporter de nombreuses réponses. Étaient présentes à cette réunion de nombreuses entreprises qui souhaitent également s'investir aux côtés de l'IFRECOR. Plus personne ne doute de l'intérêt de cet outil désormais reconnu.
La semaine dernière, le Président de la République s'est exprimé sur la biodiversité sur l'une des îles Éparses. Il a affirmé sa volonté de s'engager, y compris à travers la COP, la Conférence des parties, pour montrer que la France est un leader en la matière. Pour toutes ces raisons, je vous demande de nous faire confiance et de permettre aux projets qui sont en cours de signature de se développer. Je vous appelle donc à retirer votre amendement ; à défaut, avis défavorable.