L'actuel projet de loi de finances fait l'impasse sur un problème majeur pour les outre-mer : l'homophobie. De nombreux rapports parlementaires, ainsi que de la Commission nationale consultative des droits de l'homme montrent que les discriminations, les agressions et les violences contre les communautés LGBT sont plus manifestes dans les territoires ultramarins et que le tissu associatif d'aide aux personnes victimes d'actes homophobes y est moins dense.
Cet amendement propose d'abord d'agir à la source en créant un fonds spécifique doté de 300 000 euros pour financer la lutte contre l'homophobie, ce qui permettra de renforcer à la fois la prévention en milieu scolaire et le tissu associatif local et de mieux former les agents et fonctionnaires ultramarins.