En effet, monsieur le député, ce n'est pas un euro, mais plus d'un milliard que l'État a investi au cours de la période 2017-2019 dans les hôpitaux d'outre-mer.
En dehors de cette programmation, des aides d'urgences ont été débloquées, notamment en Guadeloupe après le dramatique incendie du CHU, mais aussi en Martinique et à Mayotte. Plus de 200 millions d'euros ont ainsi été apportés en urgence, ce qui est d'ailleurs normal. En Guadeloupe, le projet de reconstruction du CHU est estimé à 580 millions d'euros et son financement sera intégralement pris en charge par l'État. C'est une première pour un territoire français.
Il faut ajouter les aides de trésorerie relevant du ministère de la Santé : les territoires d'outre-mer représentent 60 % de cette enveloppe.
Il reste beaucoup à faire et vous avez raison, monsieur le député, de nous interpeller sur les questions de santé dans les territoires d'outre-mer qui sont notamment confrontés à un manque de places dans le secteur médico-social et en psychiatrie. Honnêtement, nous y travaillons.
L'État est présent sur le plan financier mais les retards sont tels que nous avons encore une marge de progression. Cela étant, je vous le dis franchement : le jeu de mots sur « un euro » fait moins sourire quand on connaît l'implication et la complexité du sujet.