Il aurait été préférable de le dire officiellement. Nous avons en effet beaucoup souffert, dans la région Martinique, lorsque nous avons inventé ce concept.
Permettez-moi de donner quelques explications à ceux de nos collègues qui ne savent pas de quoi nous parlons. Si un Martiniquais voulait participer au programme Erasmus dans un pays hispanophone, il devait jusqu'alors aller en Espagne – c'était la règle européenne, qui faisait fi des frontières extérieures de l'Europe. Or il me semblait normal et évident que ce Martiniquais, désireux de faire un échange culturel, intellectuel ou éducatif dans un pays hispanophone, puisse aller à Porto Rico ou au Mexique, par exemple, où l'on parle à peu près le même espagnol.
Je tiens donc à vous féliciter, madame la ministre. Nous avons énormément travaillé à ce projet. D'ailleurs, cet Erasmus pour les Caraïbes a été baptisé Cesairus. Je souhaite vraiment que vous n'en restiez pas à une expérimentation et que vous alliez le plus loin possible.