S'agissant de la mobilisation des acteurs, vous avez parfaitement raison, monsieur Vercamer : pour vaincre le chômage, il faut aussi travailler sur les questions de garde des enfants et de mobilité. Nous y veillons.
Pour ce qui concerne les acteurs de l'accompagnement, plusieurs d'entre vous ont insisté sur le niveau élevé des financements supplémentaires accordés aux missions locales.
Quant à Pôle emploi, il disposera de 622 millions d'euros de ressources supplémentaires l'année prochaine, grâce au dynamisme de la contribution de l'UNEDIC, qui progresse chaque année, et au passage de 10 % à 11 % de la part des contributions salariales à son financement. Nous créerons en outre 1 000 postes supplémentaires, afin d'offrir, en application de la réforme de l'assurance chômage, un accompagnement renforcé à 1 million de demandeurs d'emploi, ce qui constitue un effort inédit. Une action sera également menée à l'intention des bénéficiaires du RSA, le revenu de solidarité active.
Comme je l'avais indiqué en commission, nous avons échangé avec le réseau Alliance Villes Emploi sur la nécessité de poursuivre la transformation des maisons de l'emploi. Sous cette réserve, j'émettrai un avis favorable sur l'amendement de la rapporteure spéciale et sur les amendements identiques portant sur le sujet.
Pour ce qui est du plan d'investissement dans les compétences, vous l'avez bien noté, madame Dubié, le niveau de formation est le premier marqueur du chômage ; ce dernier atteint ainsi 18 % parmi les personnes sans qualification. Le plan continue à monter en puissance, avec un nouvel engagement de 3 milliards d'euros, financé pour moitié par les crédits budgétaires et pour moitié par la contribution des entreprises, par l'intermédiaire de France compétences.