Cet amendement était attendu après l'examen du texte en commission et les annonces que vous avez faites, madame la ministre, en commission des affaires sociales. Je regrette toutefois son dépôt tardif, qui ne permet pas à l'Assemblée de procéder à une analyse exhaustive. Surtout, je déplore ce gage sur les crédits du PIC, qui devient ainsi une variable d'ajustement de l'équilibre financier. Vous proposez de prélever 120 millions d'euros sur ce plan, qui devrait être considéré comme une priorité absolue. Ce montant correspond, selon mes calculs, à quelque 24 000 formations pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi. Il y a là véritablement un problème, car on constate en outre un décrochage des emplois les moins qualifiés en France par rapport aux autres pays européens.