Cette compensation donne une impression d'impréparation. Madame la ministre, vous avez conclu votre intervention en évoquant l'intensification de la lutte contre le chômage et la mobilisation à cette fin des crédits du PIC, notamment en direction de ceux qui sont les plus éloignés de l'emploi. Tel est, de fait, l'objet du PIC. Depuis deux ans, vous avez toujours affirmé votre ambition d'apporter de la formation à celles et ceux qui en ont le plus besoin – c'était votre maître mot. Or voilà que vous venez taper à la petite semaine dans les crédits budgétaires pour corriger une erreur que vous avez faite en amont, et, qui plus est, vous le faites, comme l'a relevé le rapporteur pour avis, quelques minutes seulement avant l'ouverture de la séance. Tout cela me semble très regrettable, sur la forme et, plus encore, sur le principe. Vous auriez dû trouver d'autres crédits, au lieu de taper dans ceux du PIC.