Je n'ai entendu, dans les deux interventions précédentes, que des satisfecit ; mais ils ne correspondent en rien au constat que fait le monde associatif, lequel est à l'origine de la proposition que je défends.
Il a fait son propre diagnostic, et il est engagé, depuis au moins aussi longtemps que vous, sur les sujets dont nous parlons. L'amendement, dites-vous, ne contient pas de dispositif d'inclusion dans l'emploi. Je m'inscris en faux contre cette objection : la preuve en est qu'il prévoit une dégressivité de l'aide financière, de façon à faire émerger le modèle économique qui assure la pérennité de l'emploi.
Il est également prévu une formation nécessaire à la qualification des emplois créés : cela aussi répond à votre demande d'inclusion dans l'emploi.
Ensuite, ne prétendez pas que vous avez compensé, par des aides, ce dont vous avez privé les associations du fait de la suppression des emplois aidés : ce n'est pas vrai !
Je perçois bien le sens de votre « néanmoins, en même temps », mais tout cela ne tient pas debout. Vous auriez pu expérimenter un dispositif sérieux, solide, et l'évaluer dans deux ans, mais vous vous y refusez, car l'aide aux associations, en réalité, n'est pas dans votre projet.