D'un point de vue économique, la rentabilité est assurée par celui qui apporte de la valeur ajoutée. Les métiers des services ou de la fonction publique ne répondent pas à cette définition ; ce sont des emplois qui coûtent. Ce critère n'est donc pas pertinent. D'un point de vue humain en revanche, ces métiers s'efforcent de rétablir de la cohésion sociale, de faire revenir l'emploi dans des quartiers où le chômage est extrêmement élevé, et de redonner de la dignité à des personnes qui sont parfois au chômage de très longue date.
Cela fait maintenant plusieurs années, madame la ministre, que je plaide pour l'extension de l'expérimentation « territoires zéro chômeurs de longue durée ». L'élargissement que je préconise est circonscrit, puisqu'il consiste à doubler le nombre de quartiers concernés, pour un montant de 20 millions d'euros. Il s'agirait donc non pas de généraliser le dispositif, mais d'envoyer un signal – et c'est important.