Pour ce qui est de notre assemblée, deux auditions de deux heures ont effectivement été organisées, en commission des affaires sociales exclusivement ; une seule de ces auditions a réuni plusieurs experts et elle n'a pas été rendue publique.
À présent, nous devons décider et voter en notre âme et conscience, sans avoir eu le temps de nous forger une vraie conviction sur ce dossier. Nous devons donc suivre notre propre conviction, notre intime conviction, sans que des débats objectifs et dépassionnés entre scientifiques et experts aient eu lieu devant nous et dans notre société. On nous demande de nous prononcer dans l'urgence. Mais pourquoi donc ? Nous n'avons pas besoin de dix ans. On pourrait juste nous laisser quelques mois pour réfléchir à une question qui touche quand même à la santé des Français !