Il représentait 3 milliards d'euros d'investissements.
Son arrêt intervient après l'abandon du projet de décrochage du RER D, qui aurait permis aux habitants de l'est du Val-d'Oise de se rendre à Roissy pour travailler – ce qu'ils ne peuvent pas faire aujourd'hui en transports en commun faute de connexion directe – , et celui du projet d'avenue du Parisis, qui devait également permettre d'aller chercher des emplois à Roissy.
Ces décisions du Gouvernement et de diverses instances plongent les territoires dans une grande souffrance. Or la politique de la ville n'est pas seulement affaire de politiques publiques, mais dépend aussi des projets lancés par les acteurs locaux, qui favorisent les créations d'emplois et évitent aux territoires de ne vivre que des crédits de la politique de la ville – car c'est aussi cela que nous revendiquons. La rénovation urbaine et les projets de la politique de la ville sont nécessaires, ce n'est pas moi qui vous dirai le contraire, mais trouver des emplois aux habitants des territoires est la meilleure manière de parvenir à la mixité et à l'ascension sociales.
Monsieur le ministre, que comptez-vous faire pour l'est du Val-d'Oise ?