La ville de Béziers relève effectivement du dispositif action coeur de ville, qui mobilisera 5 milliards d'euros d'ici à la fin du quinquennat. Comme je l'indiquais tout à l'heure, 700 millions d'euros ont déjà été engagés ou décaissés, pour 4 000 actions menées. Ce programme est essentiel : nous déployons enfin une politique entièrement dédiée aux villes dites moyennes – je déteste ce terme, mais c'est ainsi qu'elles sont désignées – , c'est-à-dire aux villes de taille moyenne, qui présentent un énorme potentiel, et dont nous avons, depuis le premier jour, voulu faire un axe fort de notre action.
Votre question porte sur le volet universitaire de l'accompagnement, qui ne relève pas à proprement parler du budget de la mission « Cohésion des territoires ». J'évoquerai donc ce point avec la ministre Vidal. Vous voyez bien, toutefois, que la vision politique du Gouvernement – qui est aussi la mienne – est très claire.
Je condamne par ailleurs avec la plus grande fermeté – la même que celle que j'ai exprimée à Chanteloup-les-Vignes – les actes qui ont visé l'école des Tamaris à Béziers. La reconquête républicaine est un impératif, notamment dans les villes, où il nous faut absolument lutter contre l'insécurité.