Je souscris à ce que vient de dire M. le ministre et j'ajouterai deux observations.
Ce qui s'est passé à Béziers conforte la stratégie que nous mettons en oeuvre depuis deux ans, consistant à faire porter les efforts de financement sur les transports du quotidien et la réparation des lignes, et non à insister, comme vous le faites, madame Ménard, sur les lignes à grande vitesse, lesquelles ne régleront pas le problème du transport de voyageurs de Narbonne – où je suis élu – ou de Perpignan à Montpellier ou Béziers. Mélanger les deux et profiter de ce qui s'est passé à Béziers pour mettre l'accent sur la LGV entre Montpellier et Perpignan et s'en positionner comme le défenseur me pose problème.
Deuxième remarque : la LGV ne pourra en aucun cas soulager les lignes endommagées ni celles qui sont exposées à des risques de submersion marine, entre Narbonne et Perpignan.
Je tiens à rappeler ici que la stratégie mise en oeuvre par le Gouvernement, avec le soutien de la majorité, consistant à donner la priorité à l'entretien des lignes, est celle qu'il fallait mener. Ce qui s'est passé à Béziers en est la preuve. Plutôt que déposer des amendements qui sont plus politiciens qu'autre chose, nous ferions mieux de saluer les choix politiques opérés.