Cet amendement, dont je n'avais pas eu connaissance, a le même objet que le no 1147 de la commission des affaires économiques, que Mme la rapporteure pour avis a retiré.
La surélévation est devenue un enjeu économique, notamment dans les tissus urbains denses : tout le monde recherche des toits-terrasses pour pouvoir construire – c'est très fréquent à Paris et à bien d'autres endroits. Lorsqu'une surélévation est possible, ce sont souvent les élus locaux qui s'y opposent en ne respectant pas leurs propres documents d'urbanisme. Il serait sans doute plus pertinent que le ministre chargé du logement donne des instructions à ses services sur le contrôle de légalité des permis de construire, ce qui permettrait de faire remonter les difficultés.
Sans vouloir être trop long, je souligne l'intérêt de la proposition de M. Lagleize. Grâce à la vente de leur toit-terrasse, certains propriétaires ont pu isoler leur logement et modifier leur système de chauffage, sans que cela ne coûte rien à la copropriété – un bonus a même été distribué à l'ensemble des copropriétaires. C'est donc une piste qui mérite vraiment d'être explorée, mais je ne suis pas sûr qu'il faille y allouer des crédits. Nous avons plutôt besoins d'instructions techniques et de pilotage de la part de l'État, ce qui relève non pas de la loi mais du management des équipes.