Cet amendement est en effet très important.
Je précise que ceux qui sont venus dans les années soixante l'ont fait dans le cadre du Bumidom, le Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer. Ces Français d'outre-mer ne sont plus repartis et ont fait leur vie ici. Par définition, leur résidence n'est plus là-bas. Il est juste, à travers cet amendement, de reconnaître leur droit à bénéficier de cette aide.
Celle-ci, votée à l'unanimité dans la loi relative à l'égalité réelle outre-mer que j'avais défendue lorsque j'étais ministre des outre-mer, visait à pallier cette énorme charge du rapatriement d'un corps, qui s'élève, selon les territoires, entre 15 000 et 20 000 euros. Or, les conditions ensuite fixées par décret sont extrêmement restrictives.
Nous souscrivons donc à la très juste proposition du président Serva.