Les demandes relatives à la santé et à l'eau sont très structurantes pour le développement de ces territoires. Ce que la France hexagonale a mis des dizaines d'années, voire des siècles, à faire, nous, nous l'avons fait ou tenté de le faire en trente ou quarante ans. Cet amendement, comme ceux défendus par d'autres députés, vise à accélérer le rattrapage sur des actions structurantes qui préservent la santé des Français ultramarins.
Ce ne sont pas des caprices ! Je ne voudrais pas, à chaque fois que les ultramarins prennent la parole ou font des propositions, que cela soit interprété comme un caprice afin d'avoir plus d'argent, plus d'aides que les autres. Nous sommes des départements français depuis soixante-dix ans et la solidarité nationale ne s'y exerce que depuis quarante ans. Nous sommes dans une dynamique de rattrapage et nous accomplissons des choses extraordinaires en très peu de temps.