Le Gouvernement a lancé, il y a un peu plus d'un an, un plan Vélo qui constitue une belle réussite dès sa première année de mise en oeuvre, et l'appel à projets « Fonds mobilités actives – Continuités cyclables » lancé par le ministère de l'écologie en décembre 2018 a remporté un franc succès – 47 millions d'euros pour 152 projets retenus. Avant même la mise en place de ce plan, on constatait dans toutes les villes de France une nette augmentation de l'utilisation du vélo, qui est aujourd'hui en hausse de 20 % à 50 % par rapport à l'année dernière.
L'amendement II-CF585 propose de doubler pour l'année prochaine le montant du fonds Mobilités actives, en le faisant passer de 50 millions d'euros à 100 millions d'euros. Alors que le Conseil d'orientation des infrastructures, dont je faisais partie, avait proposé 350 millions d'euros sur quatre ans, le Gouvernement a décidé d'une augmentation de 350 millions d'euros sur sept ans, soit 50 millions d'euros par an.
Il me semble cependant que, pour répondre à l'engouement des Français pour le vélo et pour permettre la mise en oeuvre des nombreux projets existants, il serait intéressant d'anticiper une partie du concours de l'État, c'est-à-dire de passer à 100 millions d'euros au cours des premières années, ce qui permettra de construire des infrastructures dédiées, d'éviter les discontinuités et d'accompagner ainsi le développement du vélo en toute sécurité pour ses usagers.
C'est un petit montant au regard du budget de l'AFITF, mais qui permettrait d'être au grand rendez-vous du développement du vélo.