Madame la ministre, croyez-vous sincèrement que la mesure que vous vous apprêtez à faire voter par l'Assemblée sera facilement applicable ? Croyez-vous sincèrement que vous rétablirez la confiance en usant toujours des mêmes types d'arguments ? Nos concitoyens savent lire et s'informer. Ils ont vécu des scandales sanitaires, ils sont au courant des nombreux avis que peuvent rendre les médecins. Il ne suffit donc pas d'invoquer la raison triomphante, qui appellerait au vote d'une telle disposition.
Si nos concitoyens nourrissent tant de doutes, c'est que les faits sont nombreux, que beaucoup de vaccins ont déjà été retirés du marché. Vous le savez fort bien. Vous ne me ferez pas croire que vous, médecin, ignorez que de nombreux vaccins ont été retirés, pour des effets indésirables non négligeables.
Je veux bien tout entendre, mais quand on se proclame l'étendard de la raison, on va jusqu'au bout, on analyse tout. Et je regrette que l'emporte toujours, dans cet hémicycle, une raison à géométrie variable, celle qui arrange vos intérêts généraux. Je n'en dirai pas plus.