J'ai bien conscience, monsieur le rapporteur spécial, que la modification que je propose peut affecter d'autres territoires. C'est justement pour cette raison qu'il était précisé, dans l'amendement no 997 , que le non-financement du FNGIR du fait de la fermeture de la centrale de Fessenheim, lequel représente 3 millions d'euros – un montant somme toute modique à l'échelle du fonds – pourrait être pris en charge par le budget général de l'État.
J'entends vos propos, madame la ministre. Nous avons travaillé en confiance sur d'autres dossiers, et vous n'étiez pas au banc pour me répondre sur cette question l'année dernière. Malheureusement, le pilotage du dossier Fessenheim par le Gouvernement auquel vous appartenez souffre d'une invraisemblable complexité interministérielle – malgré la désignation d'un délégué interministériel, que l'on voit de moins en moins souvent sur le terrain.
J'accepte de retirer mes amendements, car la fermeture définitive de la centrale n'interviendra qu'en juin et que son impact fiscal ne se fera sentir qu'en janvier 2021. Il s'agit là d'un acte de confiance – j'espère que ce ne sera pas un acte de naïveté.