Il vise à soutenir le monde associatif. Nous n'avons pas aujourd'hui de dispositif d'emploi qui soutienne les associations. Nous avons vu l'effet des contrats aidés, je vois l'augmentation du fonds de coopération de la jeunesse et de l'éducation populaire – FONJEP – mais ses subventions sont exclusivement réservées à l'éducation populaire, ce qui n'inclut pas l'ensemble du tissu associatif.
J'ose donc demander la somme de 200 millions. Elle est considérable, mais nous devons répondre au problème d'un vrai emploi associatif, qui vienne soutenir les associations pour ce qu'elles sont, pour ce qu'elles apportent à notre pacte social et à notre modèle social.
Pour cela, je propose dans cet amendement une première piste : un emploi d'utilité sociale, soutenu sur trois ans, l'État versant 80 % du SMIC la première année, 60 % la deuxième et 40 % la troisième. La raison en est simple : il s'agit de soutenir la progression, et finalement l'émancipation de nos associations, tout en leur apportant un vrai soutien. Il s'agit enfin de distinguer entre les dispositifs d'insertion et ceux qui soutiennent les associations.