… et de rendre visible ce que les ligues et les comités font pour le mouvement sportif et pour les territoires. Ce questionnement sera intéressant pour les associations, qui dépendent des ligues, mais aussi pour les fédérations et pour le ministère.
Grâce à ce budget préservé, monsieur le rapporteur pour avis, je puis vous assurer que nous allons agir dans cinq directions importantes, qui correspondent aux politiques de l'État que Mme la rapporteure spéciale a évoquées.
Nous entendons maintenir le niveau d'emploi dans les territoires, grâce aux 5 070 emplois de l'Agence nationale du sport, anciennement ceux du CNDS.
Nous souhaitons généraliser les plans sportifs fédéraux pour les clubs. Un nombre croissant de fédérations – l'intégralité, nous l'espérons – passeront à la nouvelle configuration dans le courant de l'année 2020.
Nous soutiendrons les équipements sportifs de proximité, en accordant une attention particulière à ceux qui sont situés outre-mer.
Nous mettrons en oeuvre des mesures relatives à la performance sociale du sport, en soutenant les acteurs sociosportifs. Nous avions prévu, à cette fin, un budget de 1 million d'euros pour cette année ; nous l'avons finalement relevé à 3 millions, car nous avons reçu 800 réponses à l'appel à projets lancé en leur faveur. Auparavant, ni le ministère ni le CNDS ne s'étaient préoccupés de ces associations.
Nous favoriserons la diffusion de certains sports en clair, grâce au fonds d'aide à la production audiovisuelle. Cet aspect me tient particulièrement à coeur. Nous avons créé cette année une dotation en faveur du sport féminin, qui nous a permis d'apporter notre soutien à la ligue de handball féminine pour financer les coûts de production ; nous allons faire de même pour le volley-ball. Il s'agit de mieux valoriser et de structurer le sport au féminin, amateur comme professionnel.