Je n'en ai pas pour très longtemps, car il s'agit d'un amendement sur le sport-santé et bien-être. Nous serons certainement tous d'accord pour affirmer que celui-ci doit constituer une priorité, que traduiront des financements fléchés. Cela va faire plaisir à M. Attal : je ne veux pas dénaturer le SNU, mais seulement piquer 3 de ses 30 millions d'euros de crédits budgétaires, ce qui ne remettrait pas le dispositif en cause.
Les crédits du sport-santé et bien-être sont de l'ordre de 2 millions d'euros, avec 200 000 euros de mesures nouvelles. Cela me paraît relativement insuffisant si l'on souhaite une véritable dynamique, notamment autour des maisons sport-santé. Leurs crédits d'investissement ne sont pas financés, leurs crédits de fonctionnement le sont un tout petit peu ; or 100 d'entre elles vont être labellisées, et il en faut 500 d'ici à 2022. Il serait donc important que le sport-santé et bien-être bénéficie de 3 millions d'euros supplémentaires, d'autant que le ministère des sports a toujours été beaucoup plus actif dans ce domaine que le ministère des solidarités et de la santé.