Il demande un rapport sur les effets du FDVA sur l'impact social du financement des associations. Les arguments échangés au cours de cette discussion montrent que la représentation nationale doit disposer d'une meilleure visibilité concernant l'utilisation de ce fonds. Je rappelle que les 25 millions d'euros alloués au FDVA 2, qui sont pratiquement versés, ne correspondent qu'à 20 % du montant total des demandes.
Si 53 % des associations qui ont présenté une demande ont été accompagnées au titre du FDVA, que répondons-nous aux petites associations qui crient à l'aide car elles ne peuvent plus assumer les frais comptables et administratifs, ni les charges allouées à la survie de leur club ? Leurs bénévoles – qui, accessoirement, travaillent et élèvent leurs enfants ! – sont éreintés par une charge de travail trop lourde qui relève souvent d'une compétence professionnelle. Ils maintiennent souvent ces associations à flot avec l'aide de leur propre famille, et certains sont sur le point de rendre leur tablier. Ce sont pourtant ces bénévoles qui tiennent les quartiers, ressuscitent les villages, jouent un rôle de référent auprès des jeunes et obtiennent la confiance de leurs familles. Cela a un prix ; il faut l'estimer.