Je rejoins complètement les propos de Charles de Courson. Si on considère que le passage devant le Parlement est une formalité et que, quoi qu'on dise, la majorité adhérera aux propositions qui sont faites par le Gouvernement, ce n'est rien de moins qu'un déni de démocratie.
La commission des finances a toujours travaillé, en fin d'année, dans des conditions contraintes et tendues, mais on atteint, cette année, le sommet ! Votre courrier se comprend, mais il faut aussi revoir la question avec la conférence des présidents. Je ne comprends pas que la majorité, au sein de la conférence des présidents, accepte de telles conditions de travail. Nous serons obligés de déposer des amendements pour la séance publique avant même qu'ils aient été examinés par notre commission alors, pourtant, qu'il nous arrive d'en modifier, d'en affiner la rédaction entre la réunion de commission et la séance publique. Ce ne sera pas possible cette fois-ci. Jamais nous n'avons travaillé dans de telles conditions !