Avec 49 000 nouveaux cas par an et 12 000 décès, les cancers du sein sont les plus fréquents chez les femmes ; quant aux cancers du col de l'utérus, responsables de 3 000 nouveaux cas par an, ils sont à l'origine de plus de 1 000 décès. Or des dépistages efficaces de ces cancers existent, pour éviter une découverte tardive diminuant la survie.
La prévention de ces cancers est donc une priorité : les jeunes femmes doivent être sensibilisées le plus précocement possible aux facteurs de risque et à l'intérêt du dépistage. Celles qui ont des facteurs de risque aggravés, souvent familiaux, doivent être identifiées le plus tôt possible. C'est une attente forte, qu'a remontée la concertation citoyenne menée en 2016 sur le dépistage du cancer du sein.
Cet amendement prévoit que les femmes atteignant leur vingt cinquième anniversaire bénéficient d'une consultation dédiée à la prévention de ces cancers, qui sera prise en charge à 100 % par l'assurance maladie. La mesure, qui permettra de lever les éventuels freins financiers dans l'accès au dépistage et à l'information, et de garantir un égal accès des jeunes femmes à cette consultation, s'inscrit pleinement dans la priorité que j'accorde à la prévention et aux jeunes dans le cadre de la future stratégie nationale de santé.