Monsieur le Premier ministre, le sujet des retraites stresse la société française ; avec une réforme d'une grande complexité, incluant beaucoup de détails – et donc beaucoup de diables ! – , le Gouvernement stresse plus encore les Français. Alors que vous devriez être d'une clarté extrême, vous entretenez une confusion extrême et plus personne n'y comprend rien.
Sur la forme, la méthode est lunaire pour savoir qui sera concerné par la réforme et à partir de quand : s'appliquera-t-elle seulement aux nouveaux entrants, c'est-à-dire dans quarante ans – c'est la fameuse clause du grand-père ? Votre méthode consiste essentiellement à gagner du temps, alors même que vous travaillez à la réforme depuis deux ans déjà.