Elles tiennent également aux difficultés de recrutement, qui sont parfois les conséquences du nombre insuffisant de médecins formés durant de longues années. Vous le savez, cela nous a d'ailleurs conduits à revenir sur le numerus clausus. En effet, nous pensons que former plus de médecins dans les années qui viennent est une nécessité.
Finalement, cette difficulté traduit une organisation du système de soins – hospitaliers, mais également de ville, puisque les deux sont intimement liés – à bout et qu'il faut revoir dans son ensemble.
Plusieurs réponses ont d'ores et déjà été apportées. Tout d'abord, sur le plan financier, nous – la majorité – avons augmenté les tarifs hospitaliers, c'est-à-dire les recettes d'un certain nombre d'hôpitaux. Vous savez comme nous, monsieur le député, qu'ils ont baissé pendant dix ans, car il s'agissait de l'un des éléments de régulation budgétaire de l'hôpital public. Après neuf années de baisse, nous avons donc décidé cette année de les augmenter de 0,5 %.