De 2014 à 2017, l'objectif national des dépenses d'assurance maladie – ONDAM – avait toujours été inférieur à 2 %. Nous l'avons relevé assez nettement et nous nous sommes placés sur une trajectoire qui a d'ailleurs été corrigée l'année dernière. Mais j'ai parfaitement conscience que donner des moyens supplémentaires est à la fois indispensable et non suffisant. C'est la raison pour laquelle la ministre de la santé et le Gouvernement se sont engagés à entreprendre des réformes de fond comme Ma santé 2022. Vous observerez, monsieur le député, que les professionnels de santé reconnaissent eux-mêmes que, pour l'hôpital public, le passage d'une tarification à l'acte à une tarification en partie fondée sur la pertinence de soins est extrêmement bienvenue.