Evo Morales a été poussé à la démission par l'armée et il a dû trouver l'asile politique au Mexique. La France se serait honorée de la lui proposer également. Evo Morales a été expulsé du pouvoir par la force, la sédition et la menace sur la vie de ses proches. Soucieux de garantir la paix civile, il avait même accepté la convocation de nouvelles élections après celles qu'il avait gagnées.
Se taire sur la Bolivie, c'est préparer de nouveaux Bolsonaro. C'est approuver passivement les tweets pathologiques de Donald Trump, qui rêve de putschs permanents contre ses adversaires et de républiques andines où seuls les agents de la CIA pourraient voter.