Depuis les élections générales du 20 octobre dernier, la Bolivie vit effectivement une crise politique accompagnée de troubles et de violences qui ont débouché, dimanche, sur la démission du président Morales. Ces élections générales, il faut le rappeler, se sont déjà tenues dans un climat tendu, à la suite du référendum constitutionnel organisé par Evo Morales en 2016 pour l'autoriser à se présenter une troisième fois à l'élection présidentielle – il avait perdu ce référendum mais cela ne l'avait pas empêché de se représenter à l'époque.