Je vous remercie pour votre question, monsieur Descoeur, et salue votre investissement dans ce dossier en tant que coprésident du groupe d'études maladie de Lyme, aux côtés de Mme Nicole Trisse. Le Gouvernement est sensible à la situation que vous décrivez ; nous avons d'ailleurs eu l'occasion d'en débattre la semaine dernière. Nous comprenons les difficultés des familles confrontées à l'errance diagnostique et avons pleinement conscience qu'il est indispensable de progresser dans la connaissance des maladies vectorielles. La fracture qui traverse la communauté scientifique témoigne de la nécessité d'aller plus loin.
Le ministère des solidarités et de la santé mène plusieurs actions en ce sens. En matière de prévention, des documents d'information élaborés par le ministère et les agences sanitaires sont mis à la disposition du public et des intervenants depuis quelques années. En parallèle, l'agence Santé publique France sensibilise chaque été plusieurs dizaines de milliers de correspondants. Par ailleurs, le plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques a permis d'instaurer des parcours de soins qui contribuent à lutter contre l'errance médicale des patients.