Intervention de Laurence Dumont

Séance en hémicycle du mardi 12 novembre 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Jeux olympiques du sport scolaire de 2022

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Dumont :

Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, en 2024, nous accueillerons le monde entier lors des jeux olympiques et paralympiques. Deux ans plus tôt, nous recevrons, je l'espère, les jeunes de toute la planète lors des Jeux olympiques du sport scolaire, ou Gymnasiades, organisés par la Fédération internationale du sport scolaire – les jeux avant les jeux, en quelque sorte. Pendant dix jours seront réunis 1 000 jeunes bénévoles et 5 000 élèves de plus de 80 pays, occasion unique – entre autres mérites – de consolider les liens avec les pays francophones d'Afrique, d'Asie et d'Amérique.

Si la candidature française est retenue, la Normandie aura l'honneur d'accueillir cet événement. Le dossier défendu par l'UNSS – Union nationale du sport scolaire – propose un programme équilibré mêlant sport, histoire, culture et échanges internationaux. Toute la Normandie est mobilisée, la région autant que les grandes villes – Deauville, Caen, Rouen ou Le Havre, si chère au Premier Ministre. Les 37 parlementaires soutiennent ce dossier depuis que vous avez annoncé la candidature de la France, en septembre 2017, à l'occasion de la journée du sport scolaire.

Je sais que l'État témoigne d'une forte implication dans ce dossier. Dans le monde entier, nos diplomates font valoir la candidature de la Normandie. Nous devons démontrer à la Fédération internationale que la France veut accueillir ces jeux scolaires. À trois semaines de la décision finale, nous espérons qu'après la Chine en 2020, la France – et donc, la Normandie – sera retenue en 2022. Monsieur le ministre, quel signal fort pourrait encore envoyer notre pays avant cette décision ?

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