Les accords entre États en matière de santé revêtent une importance capitale. Les textes qui nous sont soumis en sont une nouvelle illustration. La coopération en matière sanitaire existait déjà entre la France et Monaco mais l'encadrement légal apporté par ce texte permettra d'établir, en amont, des protocoles pour fluidifier l'action de coopération en cas de crise sanitaire. Si une pandémie survient – nous savons bien que les virus ne s'arrêtent pas aux frontières –, la population monégasque sera désormais prise en compte dans les plans d'urgence français.
Les transfusions sanguines sauvent des milliers de vies et nous pouvons nous réjouir que le second accord, en confiant la chaîne transfusionnelle à l'EFS, améliore pour les habitants de Monaco l'accès à des produits sanguins préparés et dotés d'une qualification biologique.
C'est le souci de l'humain qui coule dans les veines de ces deux accords et le groupe La République en Marche votera en faveur de ce projet de loi.