C'est en tant que membre de la délégation aux droits des femmes que je prends la parole, aux côtés d'autres collègues également présents aujourd'hui. Notre groupe soutiendra ces amendements.
M. le rapporteur général aurait raison si notre discussion ne portait que sur un dispositif budgétaire et fiscal. Or ce n'est pas le cas. L'ensemble des dispositifs prévus, dans le cadre de la proposition de loi que nous avons adoptée ou bien au travers de l'action du Gouvernement, notamment du Grenelle qui s'achève, constitue en effet un arsenal de moyens que nous souhaitons mettre à disposition des femmes victimes de violences.
Si nous attendons la fin du Grenelle, nous aurons du mal à voter les dispositions nécessaires car nous ne serons plus en loi de finances.
Le vote de ces amendements serait surtout un signal que nous enverrions aux associations. M. Balanant a raison : de la même manière qu'hier soir, la symbolique était forte lorsque nous avons étendu l'avantage fiscal bénéficiant aux veuves d'anciens combattants, en reconnaissance du sacrifice de ces soldats, il y a ce matin un soutien transpartisan aux femmes victimes de violences – en Nouvelle-Calédonie beaucoup plus qu'ailleurs, hélas, sur le territoire national – et aux associations qui les défendent, auxquelles nous allons demander de faire encore plus.