Deuxièmement, si la totalité du prélèvement est affecté à la Société du Grand Paris, il est prévu que celle-ci en reverse une fraction, sous la forme d'un fonds de concours, pour financer la part de l'État, qui est désargenté, au contrat de plan État-région.
Ces montages financiers ont assurément des côtés désagréables. Toutefois, ce qui est certain, c'est que, lorsqu'on habite en Val-de-Marne, en Seine-Saint-Denis ou dans les départements de la grande couronne, et qu'on prend le RER pour se rendre dans les zones d'emploi situées dans Paris ou les Hauts-de-Seine, on est confronté à une situation de plus en plus difficile car le réseau est totalement saturé. Si nous ne nous donnons pas les moyens de financer des travaux devenus indispensables parce que l'effort n'a pas été fourni durant une décennie, nous courons à la catastrophe.
Je regrette cependant que le Gouvernement présente à la dernière minute des propositions qui sont connues depuis longtemps et que la nécessaire concertation n'ait pas été menée comme elle aurait dû l'être.