M. Carrez dit à la fois que la forme est inadmissible et que la fin justifie cependant les moyens. Si la fin est bien entendu tout à fait estimable et appelle la recherche de financements, le raisonnement est vicié. En effet, le Gouvernement, qui connaît l'affaire et les propositions formulées par M. Carrez depuis longtemps, n'avait aucune raison de procéder de la sorte.
On nous dit qu'il y a eu un accord : entre qui ? Jacqueline Gourault, ministre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, que je connais bien et dont on ne peut pas dire qu'elle soit éloignée de mon groupe politique, nous a fait dire qu'une concertation avait eu lieu avec les groupes de la majorité. Avec le groupe le plus important de la majorité, peut-être ; en tout cas, nous – modeste roue de secours qui ne sert à rien – n'avons pas été consultés ! Nous en sommes très surpris : Mme Gourault est tout de même une amie.