Je ne reviendrai pas sur la forme.
Comme mon collègue Pupponi, je suis élue du Val-d'Oise, pour ma part dans une circonscription de l'ouest du département. Entre l'abandon d'EuropaCity, qui expose le département au risque de ne jamais être desservi par la ligne 17 – c'est pourtant une nécessité pour les Val-d'Oisiens – , et l'absence de transports permettant aux habitants vivant à l'ouest du département d'aller travailler à l'est – en particulier vers Roissy – , nos concitoyens financent régulièrement le Grand Paris sans avoir bénéficié d'une seule avancée en vingt ans. L'an dernier, le pont de Gennevilliers s'est écroulé : les deux seules lignes SNCF ont rapidement été saturées et, pendant près de neuf mois, les Val d'Oisiens se sont retrouvés enfermés dans leur département.
Même si nous pourrions comprendre la forme, même si les propositions de M. Carrez sont justes, même si 75 millions d'euros, ce n'est qu'une infime partie du milliard d'euros que rapportent les droits de mutation, les représentants des Val d'Oisiens que nous sommes trouvent cette mesure incompréhensible. Le plan pour la Seine-Saint-Denis a été annoncé : très bien ! Mais nos difficultés sont semblables à celles de ce département et sont même en train de devenir encore plus graves qu'elles, car, chez nous, les pouvoirs publics ne suivent pas.