Je souscris bien entendu aux propos de mes collègues. Il est effectivement choquant de découvrir cet amendement présenté sans aucune étude d'impact et sans qu'une concertation ait été engagée avec les différents départements franciliens. Il est d'autant plus choquant de venir à nouveau ponctionner les départements que, comme le disait Éric Coquerel, ils vivent déjà douloureusement une réforme de la fiscalité locale qu'ils n'ont pas encore digérée.
Je pense notamment à la Seine-et-Marne, dont je suis élue, et qui ne tirera aucun bénéfice du Grand Paris, auquel elle contribue pourtant en permanence. Parallèlement, on prive le département, qui finance nos infrastructures routières, d'une partie de ses recettes : de fait, ce sont autant de travaux en moins réalisés chez nous.
Si j'approuve bien évidemment, sans aucune ambiguïté, la nécessité d'apporter des recettes supplémentaires au Grand Paris, appuyons-nous pour le faire sur une concertation et sur des études d'impact, afin de prendre nos décisions en notre âme et conscience.