À l'exception, peut-être, de M. Coquerel et des membres du groupe La France insoumise. En tout cas, le plafonnement a été adopté à une très large majorité dans cet hémicycle. Vous avez donc empêché le Gouvernement de faire ce que vous allez l'obliger à faire si vous rejetez l'amendement : augmenter la dette.
Nous avons déjà beaucoup augmenté les taxes sur les bureaux et les parkings et M. Carrez a eu le courage de défendre ces hausses qui permettaient au moins de mettre des recettes en face des dépenses. On ne peut pas vouloir le Grand Paris sans les dépenses d'infrastructures qui vont avec. Il n'y a pas de finances ni de travaux magiques. Il faudra bien trouver des recettes, sachant que tout le monde a exclu l'impôt direct sur les citoyens.
Expliquez-moi comment résoudre la quadrature du cercle en n'augmentant pas l'endettement ou les taxes et en maintenant le projet sans le réduire davantage qu'il ne l'a déjà été. En matière de magie des finances publiques, nous risquons de passer de David Copperfield à José Garcimore.