L'enjeu, ce n'est pas la fête au village, madame la députée, mais la préservation de la filière hippique française qui, comme le reste du secteur du jeu, rapporte beaucoup d'argent à l'État. C'est donc un sujet sérieux. Si nous voulons éviter que cette filière disparaisse en France comme elle a disparu en Italie et en Allemagne, nous avons besoin de grands hippodromes. Contrairement à ce que vous laissez entendre, il ne s'agit pas d'une bataille des gros contre les petits. Car il n'y a pas de gros hippodromes, seulement des hippodromes d'excellence où l'on élève, sélectionne et fait courir les chevaux ; c'est là que l'on trouve les propriétaires, les entraîneurs, les jockeys et le personnel d'écurie ; bref, toute la filière hippique.