Nous avions calculé que le manque à gagner qui résulterait de l'adoption de notre amendement s'élèverait à 500 000 euros par an pour 100 000 hectares de tourbières.
J'insiste sur le fait que notre proposition n'est pas apparue par génération spontanée : elle a fait l'objet d'un travail dans le cadre des Assises de l'eau, d'une recommandation dans le rapport final de ces assises, ainsi que d'une autre dans le rapport « Terres d'eau, terres d'avenir » commandé par le Premier ministre à des parlementaires en mission.
Je le répète : la suppression de la taxe additionnelle à la TFNB pour les tourbières met en jeu des montants très faibles. Il est particulièrement regrettable que le lien ne soit pas fait avec de nombreux autres sujets essentiels, car, à l'heure du changement climatique, les zones humides assurent une protection contre les inondations, et les tourbières jouent aussi un rôle majeur en matière de captation de carbone et d'épuration de l'eau. Certaines tourbières sont protégées au sein des parcs naturels et des sites Natura 2000, mais ce n'est pas le cas d'un grand nombre d'entre elles. Il est dommage de ne pas donner un signe positif à tous ceux qui les protègent.