Il vise à élever le plafond de 2 à 10 millions d'euros, en faveur du monde associatif. Quand on construit un plafond dans une maison, c'est pour protéger ses habitants. Or, sur cette belle maison qu'est la solidarité associative, vous construisez un plafond qui affaiblit.
Ne regardez pas seulement du côté des grandes entreprises ; regardez, de l'autre côté, les associations qui les reçoivent. Quittez le plafond des yeux pour les ramener au sol : elles ont besoin d'argent. Elles sont si nombreuses à nous dire : « Ne faites pas ça ! » Quelles que soient vos explications, c'est en définitive le monde associatif, celui des plus faibles, celui des bénévoles – un Français sur deux – qui en souffrira !
Je vous le demande, monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre : revenez avec nous sur le sol.