Quand une entreprise se crée, en Corse comme ailleurs, tout le monde y gagne – en termes de création d'emplois, de production de biens et services – y compris le Trésor public qui, in fine, récupère sous forme d'impôts sa mise initiale.
En outre, vous feignez d'ignorer le cas particulier de la Corse, qui souffre d'un taux de chômage très élevé, d'un niveau de vie catastrophique, d'inégalités sociales criantes et d'un contraste démographique considérable. Vous semblez ignorer que l'île a été abandonnée, exploitée, paupérisée, acculturée, désertifiée ! Vous ne tenez compte de rien !
Les Corses nous regardent. Ils attendent de nous que nous leur ouvrions des portes, mais vous les fermez systématiquement. Les Corses attendent un dialogue confiant. Une fois de plus, je demande au Gouvernement de comprendre que nous sommes des gens sensés : si nous sommes profondément enracinés dans notre île, que nous aimons, nous avons aussi le sens des réalités. Il ne suffit pas de nous répondre simplement « refusé » !